François Bigot

 

Je suis un ancien enseignant spécialisé, à la retraite depuis septembre 2014.

Le travail du bois a toujours été une passion pour moi. Depuis septembre 2014, j'ai progressivement équipé, chez moi, une dépendance pour la transformer en atelier de menuiserie.

Depuis septembre 2017, une partie de cet atelier est dédiée au tournage

J'ai suivi plusieurs sessions de formations pour commencer à "maitriser" cet art bien particulier qu'est le tournage sur bois.

Ce qu'il faut bien retenir du tournage, c'est que la machine indispensable est bien sur le tour. Mais cette machine ne fait que "faire tourner" la pièce. Le geste du tourneur est au centre du travail. C'est lui qui choisit ensuite l'outil adapté à l'opération qu'il veut réaliser, le placement de son corps est prépondérant c'est ce qui va permettre de donner de l'amplitude au mouvement de l'outil, l'angle que l'on donne à son outil par rapport à la pièce de bois, la pression que l'on va exercer... Tout est histoire de sensations.

Le tournage sur bois est un art, il est fait de patience, de réussites, d'échecs, d'enthousiasme, de modestie, de déception ou de grandes joies, mais chaque pièce, réussie ou "ratée", contribue à progresser.

Quand je regarde les pièces réalisées par les grands maitres du tournage, dont mon formateur, je mesure à quel point mes compétences aujourd'hui sont modestes, mais je suis aussi en mesure de voir les progrès que j'ai réalisés, et je me rends compte que, plus je "tournerai" plus je progresserai. Alors je tourne, je tourne...